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LORDI Paris, Elysées Montmartre, le 24/10/06

Je ne vous présente plus Lordi, cela est inutile tant on en a entendu parler dans les médias ces derniers temps. Après donc une victoire de l'Eurovision avec le nouveau morceau fédérateur des années 2000 “Hard Rock Hallejulah,” tiens, çà me rappelle fortement“I love it loud” de KISS ou “You're not gonna take it” de Twisted sister – les monsters finlandais ont donc fait escale à Paris, deux ans après le concert au Trabendo devant 100 personnes, bizarre, là l'Elysée étaient bien garni. Pour l'anedocte, on trouvait de tout dans le public ce soir là : des bobos mis au goût du jour par Renaud, des parents avec leur gamins, des metalleux, des poufs - mais bon, faut reconnaître que l'ambiance était bon enfant et chaleureuse.

Le but de Lordi est de faire du Hard rock, pas forcément technique, mais bien festif et très grandguignol comme on l'aime chez le baiser (Kiss) ou chez sieur Fournier (Alice Cooper).

Le magnifique décor (ndlr – çà vaut les décors de Maiden de la grande époque) était celui d'un château hanté avec tout un tas de gimmicks qu'on retrouve aisément dans les concerts des groupes cités au-dessus. D'ailleurs l'intro fut le célèbre “God of thunder” de qui vous savez et ensuite ce fu tune série de morceaux plus tubesques les uns que les autres.
Question set-list, le concert fut axé sur “The arockalyspe”. Selon les morceaux, mister Lordi utilisa des accessoires très diversifiés : un tablier de boucher et un os qu'il fit semblant de manger “Pet destroyer”, un masque de cyborg “Biomechanicman”, des ailes de chauves souris “devil is a loser”, des canons à neige sur la jolie ballade “It's knows in hell” qui furent balances sur les premiers rangs du public - sans oublier la hache faisant office de pied de micro qui s'illuminait de temps à autre, le bonnet de bouffon et enfin la tête de loup.

Le groupe balança pas mal de morceaux du dernier album qui passent très bien en live : “Bringin back the balls to rock” qui ouvrit le show, le jouissif “Who's your daddy”, le très heavy “The only come out at night” . On finit par regretter l'absence sur scène d'Udo Dirkschneider”, “The kids who wanna play with the dead” et enfin “The deavite girls gone wild”.
Bien sûr, nous eûmes droit à des extraits de “Get heavy” : “Get heavy”, “Not the nicest guy”, biomechanic man”, “Rock the hell outta you”. Le 5 monstres finlandais ne pouvaient donc pas ignorer les hits en puissance que sont: “Blood red sandman”, “Devil is a loser” et “Would you love a monsterman” , tous trois tirés du deuxième album “Monsterican dreams. De surcroît, vous vous en seriez doutés, le groupe termina par un “Hard rock Hallelujah” qui clôtura de fort belle manière ce magnifique show. Petite parenthèse sur le solo de batterie , où le batteur joua plusieurs extraits de morceaux cultes des années 80 : “Youth gone wild “ (Skid Row), “wild side” (Motley Crue), “Burn” (Deep Purple”, “Balls to the walls” (Accept), seul “beautiful people” (Marylin Manson) fut l'exception à la règle. Une initiative originale qui est beaucoup plus sympathique que les solos chiants de Mike Terrana.

Même si ce qu'on vient de vivre ce soir n'est pas révolutionnaire, au moins c'est un magnifique hommage à l'héritage laissé par les grands des années 80, qui proposaient à l'époque des shows monstrueux. Certains le font encore aujourd'hui, mais c'est de plus en plus rare.

Une soirée bien rock n' roll qu'on aimerait avoir plus souvent.


Sniper

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