L'Empreinte accueille ce soir deux groupes incontournables de la scène canadienne, pour mon plus grand plaisir. Eh oui, Monster Truck est de retour en France, pour deux dates seulement. Pour cette tournée, ils sont accompagnés de Royal Tusk que je découvre donc pour la première fois en live. J'avais déjà été complètement conquise (une fois de plus) lors du dernier passage de Monster Truck à l'Elysée Montmartre, avec les géants de Black Stone Cherry. C'est encore le cas ce soir, décidément ils ont tout pour plaire !

C'est à 20h30 que les festivités commencent. Pour présenter leur deuxième album, sorti fin 2018, Daniel Carriere et sa troupe de rockers se présentent pour la première fois sur une scène française. Je ne savais pas trop à quoi m'attendre et finalement je suis tombée amoureuse au bout de trois riffs. Cette énergie et cette puissance musicale qu'ils ont réussi à maintenir et à partager tout au long du set est un exercice difficile, surtout devant un public qui ne les connait pas. Mais ils l'ont fait. Parfaitement bien. Même si la salle n'était pas remplie au maximum de ses capacités, ceux qui étaient là pour découvrir le groupe sont ressortis conquis de ce set explosif. Déjà séduite par l'album "Tusk II", il me tardait de les voir en vrai pour appuyer ma théorie sur le fait qu'ils font tout bien comme il faut. Daniel assume son rôle de frontman-chanteur-guitariste avec assurance et bonne humeur. Ces qualités déteignent rapidement à travers le reste du groupe, manifestement prêts à laisser bonne impression à leur premier public français. Ils répètent plusieurs fois qu'ils sont heureux d'être là et qu'ils espèrent que les personnes présentes ce soir passent une bonne soirée. Il semble bien que ce soit le cas.

Les riffs électriques de Quinn Cyrankiewicz, guitariste lead, suffisent presque à eux-mêmes pour expliquer de quel bois se chauffe Royal Tusk. Appuyé par une partie rythmique structurée et attrayante, Calen Stuckel, le batteur et Sandy MacKinnon le bassiste, savent y faire pour donner le rythme. 

Royal Tusk est un groupe à suivre, assurément !

Quelques temps de changement de plateau plus tard, voilà que mes chouchous canadiens débarquent sur scène. Point de fioriture, ils s'installent rapidement derrière leurs instruments et micros respectifs et ils envoient la sauce Heavy Rock dès le départ. Jamais déçue de leur prestation, je sais à quoi m'attendre ce soir. Du bon Monster Truck comme on aime ! Ils enchaînent les titres de leurs trois albums en l'espace d'une bonne heure de set. Bien sûr, ce serait trop long d'exécuter l'ensemble de tous les morceaux mais la setlist fonctionne relativement bien.
Les quatre performeurs donnent tout ce qu'ils ont pour satisfaire le public rempli de fans qui prennent plaisir à chanter les paroles dès qu'ils reconnaissent un morceau. Tous ces éléments créent une ambiance intimiste et réchauffent les âmes. C'est joliment dit, n'est-ce pas ?

Ce ne sont pas quelques problèmes techniques qui vont gâcher le spectacle. Jon Harvey semble perdre sa voix au fil des morceaux mais ça ne l'empêche absolument pas d'assurer sa prestation de bout en bout. Armé de sa basse puissante et énergique, il envoie des sonorités Heavy à travers toute la salle. Les riffs de Jeremy Widerman résonnent comme un écho, rehaussés par les coups maitrisés et percutants de Steve Kiely, tandis que Brandon Bliss complète le tout avec ses notes de claviers stylées et mélodiques.

Que rajouter de plus ? Je serai au prochain concert, c'est sûr ! Et vous ?

Doro’

Pour découvrir Royal Tusk et Monster Truck, cliquez par-là :
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