ROBERT PLANT le 09 novembre 2005 Olympia, Paris  

Un fan comme moi de Led ZEPPELIN ne pouvait décemment pas manquer un concert de ROBERT PLANT même si Drouot et ses prix purement prohibitif se dressait en travers de ma route.
 

Passons sur la première partie plus que pas terrible. Un groupe obscure de venant de Nashville (quand même) et proposant un mixe de punk et de Rockabilly plus que nauséeux. Le chant était particulièrement désagréable et les morceaux tous aussi répétitif qu'indigeste. Bref un calvaire.  

ROBERT investit la scène de l'Olympia après une très longue intro installant le public dans l'ambiance. Premier titre tiré de sa carrière mêlant World music et Rock qui s'enchaîne avec un titre de son nouvel album, le ton est donné, le chanteur est en voix. Sur des rythmes tantôt planants, tantôt couillus il nous emporte dans son voyage tel un shaman en transe survolant les plaines et les déserts amérindien.

Le réarrangement de « Black Dog » mettra tout le monde d'accord, il est d'ailleurs agréable de voir que monsieur PLANT ne tombera dans l'écueil de refaire simplement ce qui a déjà été fait. PAGE n'est pas là et personne n'essaye de le remplacer et ce n'est pas plus mal. Car on sait tous que personne n'est irremplaçable… sauf PAGE.
Encore une incursion dans le trip avec un titre du nouvel album et PLANT se replonge encore dans son passé avec un «  Going To California  » qui m'arrachera des frissons du début à la fin du titre. Et il en sera ainsi jusqu'à la fin.

Au menu des reprises du ZEP on notera également « Four Sticks » que j'aurai un peu de mal à reconnaître au début, «  Gallows Pole  » et le rappelle du concert, l'inévitable « Whole Lotta Love » qui débutera en Blues pour finir en apothéose !
Ceux qui ne seront venu que pour les reprises de LED ZEPPELIN seront certes sans doute un peu déçu de ne pas avoir eut droit à plus de classiques (en même temps y'en a tellement) et peut être plus de fidélité dans les reprises. Moi au contraire je salue le travail d'arrangement et l'invitation au voyage que ROBERT PLANT nous offre au détour de sa musique.

Un tel concert devrait rabattre le clapoire à ceux qui pense que PLANT ne peut exister sans PAGE ou que l'artiste n'est plus que l'ombre de ce qu'il était. Il a vieilli certes et je souhaite à tous les artistes présents de vieillir de la même façon.
Encore une fois je ne mesure pas ma chance d'avoir pu voir de mes yeux l'un des monument du rock et partager avec lui un petit moment. Après KISS, DEEP PURPLE, et tant d'autres… y'a pas à dire j'en ai du bol quand même ! Merci la vie !  


V.