STONE SOUR + IL NINO le 12/06/07, Le bataclan , Paris

A peine un an après leur premier passage, STONE SOUR remet le couvert avec la même pêche que lors de leur première venue. Cette fois pour leur première partie nous aurons droit à IL NINO tout droit débarque du Brésil. Malheureusement pour eux et pour nous, leur néo extrême souffrira d'un son plus que mauvais en raison d'infra basses persistantes et fortement désagréables qui ne nous permettra pas de jugé au mieux de leur prestation. A revoir dans d'autres conditions.
Nous nous inquiétions pour la suite, mais STONE SOUR ne rencontrera pas les même problème. Tout est clair en particulier la voix de Corey Taylor qui sera ce soir l'homme qui fera le show. En le voyant déambuler et arranguer la salle on ne peut que penser à de grands show mans comme Bruce Dickinson ou Steven Tyler (et tant d'autres). S'il n'a pas encore tout à fait leur expérience, Corey en prend le chemin de façon on ne peut plus sure.
Comme le groupe était passé un an plus tôt, ils ont eut la riche idée de changer quelques titres de la set list pour ceux qui auront fait le déplacement pour la seconde fois. On notera que la salle est tout de même moins rempli que la première fois, on peut penser que lors du premier concert, Dagoba à jouer un rôle plus important que prévu. La set list donc se compose cette fois de nettement plus de titres du premier album, le concert s'en trouve un peu plus Thrash que le précédent. Le Corey show se poursuivra sur tout un passage chant/guitare en solo avec une forte participation du public qui en redemandera avec force. Corey semble réellement heureux d'être de retour en France et compte bien revenir le plus souvent possible. On se demanderait presque comment un type aussi agréable peu chanter dans Slipknot, sans parler de l'attitude qui va avec... Méconnaissable.
Encore une très belle prestation du groupe avec un Jim Roots toujours aussi discret mais tellement efficace qu'on ne peut imaginer le groupe sans lui et sans parler de Mayorca qui à la batterie participe au jeu de scène avec ses mouvements de têtes sarkosistes lorsqu'il martyrise ses peaux.
Bref, à voir, à revoir, à rerevoir, à rererevoir, à.... TA GUEULE ! Bon ok, ne ratez pas le prochain sinon je continue !

V.