Le combo anglais THE STRUTS est revenu dans notre belle capitale, pour la quatrième fois en même pas une année (dont un passage très remarqué au Trabendo). Ils reviennent ce soir pour en découdre avec le Trianon, à base de folie furieuse et de riffs rock'n'roll. Pour compléter cette programmation riche en éclectisme, ils sont accompagnés de KYLE FALCONER (The View) et KING NUN.

KYLE FALCONER, chanteur du groupe Ecossais The View, s’est échappé de son groupe pour partir en tournée avec The Struts. Il nous propose ce soir un set assez envoutant, sur un fond de guitare électrique hautement maitrisée. Bien qu’il soit seul sur scène, il arrive sans peine à hypnotiser son audience en proposant des compositions de qualité, dont certaines sont issues de son premier album solo, « No Thank You ». Une jolie découverte Folk, pour changer du Metal bourrin qui tache les murs.

Avec leurs rythmiques entrainantes et des larsens qui s’incrustent dans les compositions, maitrisés ou pas, ça fait son petit effet, les KING NUN ne sont pas là pour tricoter des moufles, nous non plus, d’ailleurs. Très élégants dans leurs costumes « so british », les londoniens dégagent une sacrée énergie, menée de front par Theo Polyzoides qui saute partout et qui balance à foison des riffs électrisants aux sonorités très Brit Pop, flirtant parfois avec du Rock plus pêchu ou carrément du Grunge. Le mélange des saveurs donne plutôt un bon rendu. Deuxième chouette découverte pour ce soir.

C’est au tour des quatre garçons aux cheveux longs de faire leur entrée sur scène ! Dès le départ on sent bien que la machine à hits est lancée. Le concert commence d’entrée de jeu avec le classique « Primadonna Like Me » qui enjaille en un tour de main une bonne partie de l’assemblée, devenue bien compacte à présent. Luke Spiller, grand communicant avec son public, est très souvent sur le devant de la scène, quand il ne court pas partout ou quand il ne change pas de tenue de scène régulièrement (Je vous laisse imaginer la taille du flight case juste pour ses vêtements à lui !). Dans l’ensemble, la prestation est explosive et on ressent assez bien les influences musicales des Struts. D’ailleurs, il y a fort à parier que notre cher Luke serait sans doute inspiré par un certain Freddie Mercury ou autre Mick Jager, à la façon dont il chante et se déplace sur scène. Mais ce n’est pas nouveau et ça fait dix ans que ça dure. On ne s’en lasse pas et ça me convient plutôt (vraiment beaucoup) bien.

On notera également que THE STRUTS est aussi doué en jeu électrique qu’en acoustique avec un belle démonstration, lors de l’interprétation de « Same Jeans », une reprise du groupe The View, en featuring avec Kyle Falconer, qu’on a donc découvert en ouverture du concert. Puis plus tard, durant le rappel, nous aurons droit à une version piano acoustique du morceau « Somebody New », une petite pépite pour clôturer le set en beauté. Les beaux garçons Addo (guitare) et Jed (basse), en harmonie parfaite avec les rythmiques de Gethin, à la batterie donc, animent les seize titres de la setlist avec des riffs entrainants et énergiques qui motivent un public de plus en plus déchainé. D’autant plus motivant et agréable à regarder qu’eux-mêmes bougent pas mal aussi sur la scène du Trianon, qui est devenu le théâtre d’une belle prestation. D’ailleurs, ça donnerait presque envie de les rejoindre !

Il n’y a finalement rien à redire sur cette affiche. Rock’n’Roll isn’t dead !

Un grand merci à Mily Clic pour les photos et Live Nation pour l’invitation à cette belle soirée 

Doro'

Pour une p’tite dose de Rock’n’roll en plus, voici les liens :
KYLE FALCONER : https://www.facebook.com/KyleFrancisFalc/
KING NUN : www.facebook.com/KingNunBand/
THE STRUTS : www.thestruts.com