IN EXTREMO + JENX à Paris, l'Elysée Montmartre, dimanche 11 mars 2007.

Arrivant qu'une petite demi heure avant l'ouverture des portes prévues pour 18h30, force est de constater qu'il n'y a pas grand monde devant l'Elysée Montmartre. La salle, réduite en longueur, va quand même assez bien se remplir.

Pendant trois quarts d'heure, c'est un groupe bordelais qui chauffe la salle. JENX officie dans un métal indus/death assez lourd qui intègre de nombreux samples. Les trois musiciens (le chanteur/bassiste, le guitariste et le batteur) sont carrés musicalement et leur show est qualifiable de professionnel. Malgré leur faible mobilité sur scène, leur prestation est des plus prometteuses ! Leur musique est originale mais la majorité du public attendant les allemands, l'accueil qui leur est fait est malheureusement assez réservé.

Batterie surélevée (il faut bien loger sur scène tous les membres d'IN EXTREMO), le chanteur « Das Letzte Einhorn » prend place sur scène alors que l'orage a éclaté. En tenue de capitaine, il interprétera Spielmann. Au fil des morceaux, il ôtera ses vêtements pour finir le spectacle torse nu. Sur scène, une vraie osmose se fait sentir et le groupe tient un réel entrain à jouer. Et la salle répond présente à cette musique festive en s'animant comme il se doit. Cet enthousiasme vient tout droit des sons de cornemuses, harpes, flûtes et autres instruments médiévaux ? Pas seulement car les sept ménestrels (le line up est composé d'un chanteur, un basiste, un guitariste, un batteur et trois multi instrumentalistes) font preuve d'une énergie abondante et inépuisable et parviennent aisément à nous transmettre leur euphorie et enjouement. La set list s'enchaîne assez bien. Ce soir là, IN EXTREMO interprétera (dans le désordre) Küss Mich, le demandé Herr Mannelig, AI Vis Lo Lop, Vollmond avec sa terrible intro/outro à la harpe menée théâtralement par « Dr Pymonte », Omnia Sol Temperat et ses bons gros riffs (préambule aux instruments à vents), Ave Maria (histoire de calmer les esprits), Wind, Le ‘Or Chiyuchech…

Le spectacle passe bien vite, même avec un rappel. Alliant musicalement métal et cornemuses, les troubadours transcende la scène et…la salle avec ! Une ambiance chaleureuse et festive grâce à leur vitalité contagieuse ! Bref, un concert qu'il ne fallait pas rater !

Malheureusement, faute de préventes, la date prévue le lendemain à Lyon a été annulée.

c r i c h t i n e