S’il y a bien un groupe qui ne change pas son fusil d’épaule, c’est Paragon, qui continue à nous proposer son teutonic steel auquel on rajoute des grosses influences thrash.
« Controled demolition », une intro un poil slayerienne (si si), enchaine direct avec le virulent « Reborn », du gros heavy boosté aux hormones thrash et, pas d’erreur sur la marchandise, c’est du fucking loud - une spécialité locale dans laquelle les allemands ont l’art et la manière de commencer par un gros uppercut qui ne rate jamais sa cible.
On continue avec « Abattoir », dans la tradition des morceaux proposés par le groupe et, là non plus, ça ne fait pas semblant.
« Mean machine » reste plus dans le gros heavy allemand qui tâche, cher à UDO, Grave Digger et consorts – je dirais aussi un des meilleurs morceaux jamais composé par le groupe.
On poursuit avec « Deathlines », un morceau lourd et épique de plus de huit minutes qui est, pour une fois, long et pas chiant.
Quoi de mieux qu’un morceau bien speed ? « Musangwe (BKF) », c’est du bon gros speed métal comme on l’affectionne particulièrement du côté de Hambourg.
Le groupe continue sur sa lancée avec le 100 % headbanging « Blackbell » et le bien speed « The enemy within ».
Le groupe conclut ces cinquante minutes de pure heavy metal sans concession avec le puissant «..of blood and gore » qui est, lui aussi, très proche du thrash et, putain de bordel de merde, quel refrain mortel !
Au final, nous avons là un grand cru pour l’année 2019, un album bien produit et un groupe au sommet de son art, une démolition contrôlée de vos cervicales proposée ici par le quintet allemand qui réalise, une fois de plus, un sans-faute.
« Buy or die », comme dirait le célèbre morceau de Scanner ! En tout, cas entre un Digger en roue libre et un Sabaton surestimé, plongez-vous plutôt dans la discographie de nos heavy metalleux allemands qui n’a quasi aucun album décevant.
Le site : http:// http://paragon-metal.com/
Sniper