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RAGARAJA Egosphere
Season Of Mist

Pour la sortie du dernier né de Rãgarãja, nous les avons rencontrés pour en parler (Découvrez l’interview ici : http://ultrarock.free.fr/interviews/ragaraja_19.htm ) et puis nous avons aussi écouté leur album, suite logique du premier EP intitulé « Sheïtan », sorti en 2015. Nous avons donc là un jeune groupe, récemment intégré dans l'écurie Ellie Promotion, qui est une très belle découverte, tant humaine que musicale.

Avant de rédiger ce petit papier, je voulais me faire une idée du projet en live (c’est pour cette raison que ma chronique sort tardivement), car sur format CD ça me paraissait déjà super bien fichu et j'ai eu l'illustration parfaite de ce que j'attendais en concert (à savoir, la release party qui a eu lieu il y a quelques jours au Bus Palladium). J’ai donc eu la confirmation d’un Metal techniquement brutal accompagné d'une ligne de chant tirant vers le Core. C'est un peu comme si Euryale mangeait ton âme dès que tu écoutes chaque morceau. J'espère que ton corps va tenir le coup quand tu écouteras « Egosphère » parce que tu n'es pas prêt pour ça.

Ce nouveau disque est composé d’onze titres énervés, dont une intro, relativement séducteurs, bourrés de références musicales, au-delà même du Metal. On y trouve des compos hybrides fortement Metal (la base), mélangées avec un peu de Groove, de Prog, et une touche de Nü. L'univers présenté me fait beaucoup penser au groupe Dagara qui officie dans un genre similaire, avec l'effet "tribal" en moins. Du coup, ça me parle beaucoup, cette brutalité structurée. Et puis, c'est pas souvent qu'un groupe français chante en français, profitons-en ! Même si, habituellement, je n’accroche pas trop aux paroles écrites et chantées dans cette langue, ça fait déjà un bout de temps que je découvre des groupes (récents ou plus anciens) qui le font et je ne serai pas la seule à dire que ça passe crème. Comme une bonne tasse de café noisette !

On ne passera pas à côté du mixage, de toute beauté, qui met bien en valeur cet instrument diabolique qu'est la basse, chose qui me convient plutôt bien. Les quelques moments purement instrumentaux permettent de profiter de l’architecture des compositions, mettant ainsi en exergue l'excellent mastering de cette petite production, qui a tous les éléments pour en devenir une grande.
Je pense que tu devrais l'écouter, cher lecteur, même juste une fois, pour comprendre où je veux en venir. D’ailleurs, si tu souhaites des preuves concrètes des arguments que j’ai rédigés ci-dessus, sache qu'ils feront la première partie de Sidilarsen, le 23 novembre prochain à la Maroquinerie.

Le site : https://www.facebook.com/RagarajaBand/

Doro.


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