C’est l’été, les vacances et le temps de revenir sur l’actualité qui nous a échappé les derniers mois. Alors place au stoner bien gras avec le quatuor américain, les bien nommés BEASTWOOD. Leur devise : « Music that should be played during every Patrick Swayze bar-fight ever », en référence à la baston dans le film « Road House », où Patriiiiiiiick assure le rôle d’un videur de bar. C’est sûr, les gars ne manquent pas d’humour !

Après un premier album « Sex Devil » (2011) suivi de « Alabama Space Witch » (2013), Jake (Chant), Blake (Guitare), Jeff (Batterie), et Tanner (Basse) ont parcouru les routes avec des tonnes de concerts au compteur. Après presque cinq années de tournées intenses essentiellement aux États-Unis, le groupe a fait une pause pour se concentrer sur d'autres projets et leur vie de famille.

Aujourd’hui, BEASTWOOD revient avec la rediffusion de son EP « The Long Road To Ho », sorti initialement en 2019. Changement de label, pandémie, confinement, il fallait bien rafraîchir la mémoire de tout le monde. « The Long Road To Ho », c’est quatre morceaux en un peu moins de quatorze minutes, un concentré de voix énervées, de riffs lourds, de tambours battants… et de cloche à vache. Et oui, bienvenue dans le Wyoming !

Sur ce Maxi, il y a trois inédits : « Electric Gangbang », « Denim Venom » et « Girls of Gold », ainsi qu’une reprise : « Degenerated » du groupe punk Reagan Youth (1984). Mais ce n’est pas cette version que BEASTWOOD a choisi de reprendre, mais celle utilisée dans le film « Airheads » (1994), interprétée par les Lone Rangers.

Si vous recherchez l'Amérique à l'état brut, BEASTWOOD est ce qu’il vous faut. La suite pour la fin de l’année, normalement.
« Cet EP n'est que la partie une sur deux. "No Way Home" devrait également sortir prochainement via Coffin & Bolt Records ! » ~ Beastwood


Le site : https://www.beastwoodband.com/

Aidan N. LeFloch