Kickin Valentina nous vient d’Atlanta, aux Etats Unis. Le groupe s’est formé en 2013 avec Joe Edwards (chant), Heber Pampillon (Guitares), Chris Taylor (Basse) et Jimmy Berdine (Batterie). En quelques années, avec, dans les mains, un EP et deux LP, les quatre gaillards se sont forgé une belle réputation dans leur pays mais également en Europe avec leur Hard Rock festif et ravageur. En 2018, Joe Edwards est remplacé par Brian Bezotte, lui-même évincé la même année par le frontman Dk Revelle (Ex Jetboy remplaçant de Mikkey Finn). Leur label (Mighty Music – Danemark) propose la sortie d’un Ep afin d’introniser le nouveau chanteur. “Chaos in Copenhagen” sort donc en 2019. Cet Ep est composé d’un inédit percutant, “Sweat”, et de quatre titres live. C’est dans cette nouvelle dynamique que Kickin Valentina nous revient en ce début 2021 avec l’album “The Revenge Of Rock”.

Tout le monde s’accorde pour dire, que la voix puissante et rocailleuse de Revelle sied à merveille au groupe et que ce nouvel élément devrait lui permettre de passer un nouveau palier en termes de popularité et de musicalité. Il est vrai que ce nouveau chanteur bénéficie d’une sacrée gouaille, associée à une personnalité bien trempée et qu’il envoie du bois. Cela permet à Pampillon de balancer des riffs jouissifs et ultra efficaces et à la section rythmique d’envoyer uppercut sur uppercut. L’énergie est au rendez-vous tout au long de l’album et, même sur les titres mid-tempo, elle ne faillit pas. C’est un vrai parti-pris et ça fait vraiment du bien. Du bon gros RockN’Roll veillant à faire passer un bon moment à ses auditeurs qui en ont bien besoin en ce moment.

“The Revenge of Rock” va-t-il marquer 2021 ? Après quelques écoutes, je n’arrive pas à me prononcer. Ce qui est sûr, c’est qu’on ne s’ennuie pas pendant les neuf titres proposés, et c’est déjà un autre très bon point. Néanmoins, pour moi, à ce jour, aucun titre ne sort vraiment du lot en termes d'addiction me donnant envie de fredonner à tue-tête tel ou tel refrain. Cela viendra peut-être avec le temps. Il est possible que la linéarité énergique évoquée ci-dessus ne fasse pas évoluer mon avis dans ce sens, même si je sais pertinemment que certaines galettes ont besoin de temps pour se révéler comme chef-d’œuvre. Toutefois, je rejoins l’avis général : le chanteur Joe Edwards était plus nuancé dans son interprétation mais n’arrivait pas m’accrocher sur un album entier. Kickin Valentina, version Revelle, me tient en haleine d’un bout à l’autre mais demanderait plus de nuances. Je ne doute pas que le prochain album arrivera à allier les deux forces, à l’image du single “Somebody New” qui, pour le coup, lui, fait presque mainstream sur “The revenge of Rock”. Quoiqu’il en soit, il est certain que l’on va pouvoir compter sur Kickin Valentina pour quelques années et c’est encore une très bonne nouvelle. Oui, il est bon de voir que le Hard Rock estampillé 80 revient en force pour disséminer joie et bonne humeur.

Bonne écoute

Le site : http://kickinvalentina.com/
Vic De Sable