POWERWOLF Call of the Wild

 

Napalm Records

 

Autant annoncer la couleur de suite : le neuvième album studio des allemands ravira, une nouvelle fois, les fans du groupe. Et, si d’aventure vous deviez découvrir Powerwolf par le biais de cet album, nul doute que vous accrocherez, pour peu, bien sûr, que vous ne soyez pas allergique au power metal.

Et quand bien même… la bande emmenée par les frères Greywolf trouve, à chaque fois, les ressources pour proposer de très bons albums, suffisamment riches et bien ficelés pour conquérir les plus récalcitrants au genre.

Pourtant, ce « Call of the Wild » ne brille pas particulièrement par son originalité. La structure même de l’album se rapproche fortement de l’opus précédent, « The Sacrament of Sin », qui avait cartonné auprès du public. On retrouvera des titres très proches et enchainés pratiquement de la même manière. A titre d’exemples, la chanson d’ouverture « Faster than the Flame » a de nombreux points communs avec « Fire & Forgive » qui ouvrait « The Sacrament… », la ballade « Alive or Undead » positionnée en cinquième place comme « Where the Wild Wolwes Have Gone », la présence d’un titre dans la langue de Goethe, l’excellent « Glaubenskraft »… Bref, les similitudes ne manquent pas et, bien que c’en soit presque troublant, la magie opère !

Si l’on peut émettre quelques réserves sur la ballade, que, pour ma part, je ne trouve pas particulièrement réussie (comme celle de l’album précédent d’ailleurs…) bien qu’elle mette en valeur – si cela s’avérait encore nécessaire – les qualités de chanteur d’Attila Dorn, pour le reste, chaque titre a son univers, chaque morceau a été bien travaillé et il est difficile de trouver une vraie fausse note à l’ensemble. On sent de la conviction dans la musique de Powerwolf, du talent et du plaisir à jouer et à satisfaire les fans, notions immédiatement perceptibles à chaque concert du groupe, où la communion est réelle (on n’en attend pas moins, au vu des thématiques abordées, ceci dit !).

Ici, on sera un peu sevré des « amen » et « hallelujah » des débuts, mais on retrouvera toujours le souffle épique caractéristique, les chœurs puissants, le chant « habité » de Dorn, au travers de titres déjà mythiques. On notera, en particulier, le « tube » « Beast of Gevaudan », sans oublier « Dancing With the Dead » et son refrain imparable, ou bien encore l’excellent « Varcolac », qui nous entraîne dans la mythologie roumaine sur un rythme martial qu’on avait déjà pu apprécier avec « Nightside of Siberia » sur l’album précédent.

Vous l’aurez compris, essai transformé pour Powerwolf, encore une fois ! Reste à savoir jusqu’à quand les allemands arriveront à tenir ce rythme et cette qualité dans leur production, tout en parvenant à se renouveler…

Toujours est-il qu’il nous tarde désormais d’aller apprécier cet album sur scène, là où les allemands sont tant à l’aise et savent comme personne emmener le public dans leur univers !

Le site : www.powerwolf.net
Magnus


 
 
 
 

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