S O R T I L E G E
Interview de Christian "Zouille" Augustin, Olivier Spitzer et Sébastien Bonnet,
réalisée par Captain Metal et Flo à Clichy, le 14 septembre 2021.

 



Nous partîmes, jeunes et vieux, bravant la tempête et les climats ardus (oui il pleut à Clichy en cette fin de journée...), nous nous dirigeâmes, heureux et souriants, vers les locaux de Verycords le label de SORTILEGE. Et, afin de nous parler de Phoenix, la nouvelle sortie du groupe, ce ne fut pas un, ni deux, mais trois de ses membres auxquels nous posâmes nos questions de fans de la première heure.


UR : Avant de parler du nouvel album, je voudrais revenir sur les années 80, un EP et deux albums, qu'est ce qui, à un moment donné, vous fait arrêter ?

Zouille : Ce qui me fait arrêter, car c'est moi qui avait décidé de mettre un terme à notre collaboration, c'est le fait que c'était difficilement viable à l'époque de pouvoir vivre de sa musique, puis pas assez de public non plus. D'autres facteurs comme l'entente dans le groupe, l'orientation musicale que je voyais un peu différente, je voyais quelque chose de plus progressif, chose que les autres ne voulaient pas forcément, ces tensions, le fait que ça ne marche pas, la mauvaise ambiance, on arrête tout et ça s'est fini comme ça.

UR : A l'époque, est ce que tu te disais que, quelques décennies après, tu replongerais et que tu referais des interviews comme aujourd'hui ?

Zouille : Ah non non jamais, moi j'avais décidé d'arrêter complètement le Metal. On s'était reformés après la première scission, dix ans après on avait fait un concert de reformation. C'était cool, c'était sympa, mais ça n'a rien donné derrière, il n'y a pas eu de suite. A partir de là, j'ai commencé à faire du Gospel, à changer complètement de truc, j'ai eu l'épisode avec Renaud Hantson, Zouille et Hantson, puis re-Gospel. Puis le concert du Tribute au Petit Bain qui a déclenché ce qui se passe aujourd'hui.

UR : On y reviendra en détail un peu plus tard, si tu veux bien. J'ai eu l'occasion de te croiser à l'Espace B vers 2004, alors que tu étais en guest pour Furious Zoo (Renaud Hantson), on t'a vu sur scène avec Manigance, à l'Elysée Montmartre, pour chanter Messager, tu avais tout de même gardé des contacts ?

Zouille : Oui, plus ou moins, d'une façon détournée, via Renaud Hantson qui est un pote et qui m'avait fait des propositions malhonnêtes (rires) pour reprendre le flambeau. En fait, avec Renaud, on s'est lié d'amitié à la fin de Sortilège, quand tout a splitté, on a appris à se connaitre, il ne m'a jamais lâché, on a fait des tentatives de trucs ensemble, c'était plus ou moins bien, il y a eu notre collaboration sur Furioso, où j'ai chanté deux chansons, puis Zouille Hantson.

UR : Venons-en au Tribute To Sortilège, il y a eu Grenoble, puis le Petit Bain, est ce qu'à un moment donné tu es impliqué dans la création de ce projet ?

Zouille : Alors non, moi je ne suis vraiment pas du tout à la genèse de tout ça, je voulais m'en détacher un maximum, je n'avais pas envie de le faire. Et on m'a convaincu, on m'a dit "écoute, on passe à Paris, au Petit Bain, ce serait cool, on est dans l'coin, viens nous voir, fais deux chansons, pas plus, et puis voilà". J'ai dit ok on va le faire, j'y vais et là, l'accueil du public a été incroyable, de plus, Mehdi, de la maison de disque, qui est fan de Sortilège et qui avait vu ce que ça donnait, m'a dit "viens il faut qu'on fasse un truc, on va faire un album". Et j'ai dit ok, on y va. C'est vraiment pour le public que je l'ai fait, au départ, hein

UR : Tu comprends cet engouement ?

Zouille : Non, je suis toujours surpris par tout ça, quand je vois des fans qui écrivent du Japon, d'Amérique Latine, tu vas en Grèce, les mecs connaissent les paroles par cœur, en Suède aussi, je me dis que ce n'est pas possible, on était connus à ce point-là, on a marqué ? C'est maintenant que je le découvre, à l'époque, je n'en avais pas du tout conscience, ça fait vraiment plaisir.

UR : C'est à ce moment-là que tu retrouves tes acolytes de l'époque ?

Zouille : Voilà, donc rencontre avec les autres de Sortilège, on décide de remettre le couvert. Moi, je ne me faisais pas trop d'illusions parce que je connaissais les lascars d'il y a 35 ans, c'est ce que je dis à chaque fois, il y a 35 ans on a divorcé, on se retrouve 35 ans après pour remettre le couvert, reformer un couple, je n'y crois pas beaucoup.

UR : 35 ans après on est quand même un peu plus sage ?

Zouille : Oui, on a acquis une certaine sagesse, mais les démons sont toujours là pour ceux qui n'ont pas travaillé dessus, chassez le naturel et il revient au galop. Je me suis aperçu que les démons étaient là, les miens aussi hein, on a chacun nos trucs, j'ai travaillé un peu plus sur moi, ce qui fait que je ne sentais pas trop le truc. Quand j'ai vu comment étaient certains, je me suis dit houlala, on est bien parti là... et puis ça n'a pas loupé, on s'est vautré.

UR : A ce moment-là, il n'y a pas eu beaucoup de communication, on n'a rien compris, avec deux Sortilège, ça se tirait dans les pattes sur les réseaux sociaux, c'était un peu moche. N'y a-t-il pas eu un manque de communication là-dessus ?

Zouille : Oui c'était dû au fait que nous étions en pleine procédure, tout ce qu'on peut dire sur l'autre est retenu contre toi en cas de problème, d'où le mutisme total. Je bouillais au fond de moi, je voulais expliquer aux gens ce qui se passait, ce que j'ai fait dans Rock Hard (NDLR: numéro de septembre).

UR : C'est décevant, quand-même, de ne pas avoir réussi à s'entendre

Zouille : C'était une étape nécessaire, je vois toujours le bon côté des choses, tout ça nous a menés à ce que nous sommes aujourd'hui, il n'y aurait pas eu ça, on n’en serait pas là. Si on avait continué, j'aurais continué à faire semblant d'être heureux sur scène et je n'aurais pas été heureux, à mon avis, on aurait pris une grosse claque, une grosse banane, ça se serait vu, les autres n'avaient plus le niveau pour recomposer comme on composait, les caractères étaient là, on se serait engueulés, de toute façon, un jour ou l'autre. On aurait eu des échéances importantes comme le Hellfest et Paris, avec des gens qui n'avaient pas le niveau technique pour donner un beau concert, et on se serait pris une banane. Comme quoi, quand c'est ton destin, tu ne peux pas y échapper.

UR : Du coup, il y a eu des changements de line-up, on était à Vouziers, on a bien vu qu'il y avait des trucs qui n'allaient pas

Zouille : Bien sûr

UR : Vous repassez à Vouziers cette année d'ailleurs

Zouille : Il y a une revanche à prendre !

UR : A quel moment tu choisis Seb et Olivier, qui sont là, ce soir, avec nous, pour jouer avec toi ?

Zouille : Alors, ça vient d'Olivier, car on se connait depuis 20 ans, on travaille ensemble depuis 20 ans, il suit la carrière de Sortilège, il était là pour me pousser quand je n'avais pas le moral, il me disait "il faut y croire, tu vas voir, vous avez une équipe formidable autour de vous, c'est un mauvais moment à passer, vous avez un truc extraordinaire"

UR : tu as failli arrêter, à un moment donné ?

Zouille : ouais, ouais... Après le split avec Sortilège, je suis allé voir Olivier en lui disant "on joue à tel endroit" une semaine avant, "tu veux bien remplacer ceux qui ne font plus partie du groupe ?" et il m'a répondu qu'il était d'accord, il a relevé le défi, c'est lui qui m'a fait rencontrer Seb, Seb qui m'a fait rencontrer Clem (NDLR : Clément Rouxel, batteur actuel).

UR : Olivier, c'était important de répondre à l'appel de Zouille ?

Olivier : J'ai toujours été là et, surtout, je ne voulais pas m'incruster, je poussais Christian pour que la formation d'origine y arrive, j'étais un ami de Stéphane (NDLR : Stéphane Dumont, guitariste du groupe et compositeur dans les 80's). Globalement, je trouvais ça logique que le groupe d'origine se reforme. Christian était désolé d'entendre des conneries de tous les côtés, de tous ces anciens membres qui n'avaient pas gardé le fil du business, qui ont été parachutés de 1985 à 2020, il ne s'est pas passé grand-chose dans leur vie musicale à eux, à part certains, on va dire.
Donc j'ai dit à Christian d'essayer de calmer le jeu, jusqu'au jour où il y a eu des crashs successifs. C'était très douloureux pour moi, mais je savais qu'à la fin, ce serait très probant et que j'y arriverais.
On a travaillé sur des maquettes qui nous servent à répéter nos concerts, c'est lors de ces enregistrements que Dany (NDLR : Daniel Lapin, bassiste du Sortilège des 80's) a été dégouté des enregistrements et de cette vie de musicien, il ne se voyait plus en train de vivre ça, c'était amusant de faire deux, trois concerts comme ça, ok. Ça a été sa décision à lui d'arrêter. Ayant travaillé avec Seb (NDLR : le bassiste actuel, donc) sur plusieurs projets, c'était la personne adéquate, on en a parlé avec le management, avec Christian, avec Seb et Mehdi aussi.
Et puis, pour le batteur, Farid (NDLR : Farid Medjane) est un vrai pote à nous deux mais il n'avait pas ce qu'il fallait artistiquement pour faire Sortilège. Tout comme moi, je ne ferais jamais de solo de Sortilège, j'ai pas ce qu'il faut artistiquement pour ça. Ce n'est pas une histoire de niveau mais d'empreinte artistique, tu ne peux pas t'improviser à jouer à la Nicko Mc Brain (NDLR : batteur d'Iron Maiden) quand tu as fait du Cozy Powell ou du AC/DC, ce sont deux familles différentes. Je suis capable de te faire un solo de blues mais pas les soli que fait Bruno (NDLR : Bruno Ramos, actuel guitariste). Dany n'a pas voulu faire l'effort de réapprendre la basse pour être capable de jouer, je lui ai dit "on trouvera des solutions" mais bon.

Zouille : En plus, il avait une échéance, il devait déménager, il est parti en Bretagne

Olivier : En fait, c'est une sacrée histoire, ça ne s'est jamais fait dans le dos des gens, c'est bien de comprendre ça, on a jamais œuvré contre l'équipe, c'était pas contre les gens.

UR : On le voit bien car, sur votre chaine Youtube, à un moment tu le salues

Zouille : Il n'y a aucune animosité

Olivier : De la même façon, on pourrait faire coucou à Farid avec qui on s'est marré de tous les côtés. Bon, il y a eu une scission un peu douloureuse.

UR : Seb, Sortilège, c'est ton adolescence, c'est un rêve, un peu, non ?

Seb : Oui, c'est un peu ça, pour reprendre ce que dit Olivier, je le connais depuis 2014, Aurélien Ouzélias (NDLR : batteur de folie) nous a présentés, ils avaient besoin d'un bassiste pour Temple Of Silence. Moi, je suis un peu le mec que t'appelles quand tu as besoin de quelqu'un, le mec sympa qui fait le taf. Donc Olivier m'a engrainé dans Temple Of Silence, puis avec des chanteurs corses (rires). Un jour, il m'appelle pour m'engrainer dans Sortilège. Là je me suis dit "enfin un vrai projet" (rires) !

UR : t'hallucines, à un moment donné, ou pas ?

Seb : Alors, je ne m'en rends pas compte, en fait, Olivier m'appelle pour aller vite, pour apprendre un répertoire et aussi car Daniel avait le cul entre deux chaises, on ne savait pas trop s'il allait rester ou pas. Ils avaient prévu le coup en me disant "Si jamais, est ce que tu es là pour aller jouer sur scène ?" à l'époque de l'Elysée Montmartre. Moi je dis oui, je savais qu'Olivier bossait avec Sortilège, ce n'était pas une surprise, ce n'est pas arrivé comme ça, j'avais déjà entendu parler de Sortilège dans le sérail. Donc moi, je dis oui forcément, et je me souviens très bien de la première question que j'ai posée à Olivier : "mais ? j'ai le niveau ? ". Moi, je restais sur une espèce de légende, de mythe, ce sont des morceaux que je n'ai jamais rejoués, j'ai jamais fait de covers de Sortilège, je ne m'y suis jamais attaqué et je pense que je ne l'aurais jamais fait. Olivier m'a dit "Ouais t'inquiète, il y a deux ou trois subtilités, mais ça va la faire". Olivier me connaissant très bien, on y va. J'ai rencontré Christian, on a appris à se connaitre, tout s'est fait naturellement, la pression est un peu retombée. J'ai une anecdote stupide par rapport à comment je voyais Christian : un jour, je dis à un de mes meilleurs amis, à Olivier, que je pourrais demander à Christian de chanter sur un de mes titres, j'étais déjà dans Sortilège. Donc je dis à mon ami que Christian va chanter sur un de mes titres et que c'est cool, et mon ami me dit "mais t'es con ou quoi, tu fais partie de Sortilège". En fait, oui, j'ai du mal à réaliser tellement cela s'est passé facilement, humainement. La légende est toujours là mais humainement, la pression est retombée assez vite. Je défends un nom, Sortilège, mais on a un vrai groupe, un autre groupe, un nouveau projet avec le choix de faire perdurer la légende.

UR : Venons-en à Phoenix, le nouvel album, Olivier, c'est toi qu'il l'a réalisé

Olivier : J'ai toujours dit à Christian, dans chaque étape, il faut un capitaine, sinon ça ne marche pas. C'est une des raisons de l'insuccès de la reformation, c'est qu'ils ont cru que c'était une démocratie. A chaque fois que tu es sur un aspect technique du travail, il faut un directeur, j'ai fait le boulot du directeur car il y a longtemps que j'enregistre des choses dans des studios. Donc j'avais ce rôle-là, c'était une pression énorme car il fallait répondre à la demande du public et surtout ne pas décevoir, je suis un directeur coordinateur. Christian a la charge d'être le gardien du passé, de toujours me dire " tiens, il y a ce petit machin là à cet endroit, tu ne l'as pas fait", tu te prends à magnifier ces superbes morceaux, car on a appris à savoir que c'était de superbes morceaux, ce sont de très bonnes compositions.

UR : C'est intéressant, ce que tu dis, car les fans connaissent tout sur le bout des doigts, le moindre souffle, le moindre roulement, le moindre solo.

Zouille : Le moindre break qui avait été enlevé, sur Délire d'un fou, le break de Majesté…

Olivier : On a tout refait

UR : C'est vrai, au Petit Bain, on chante avec toi et… plus de break ! Mais pourquoi ?

Olivier : Parce que c'était plus simple à jouer pour un groupe qui apprenait assez rapidement le répertoire, c'est une complexité technique, ce genre de break au milieu, ça change complètement de la résolution rythmique.

UR : Alors, moi, je vais être relou, sur ce nouvel album, il n'y a plus la petite guitare acoustique au retour du break de Délire D'un Fou, et la fin de Majesté est différente, je me demande pourquoi ?

Olivier : je ne sais plus pour Majesté, mais Délire D'un Fou on a beaucoup bossé dessus pour essayer de le faire

Zouille : le problème, c'est que ça ressemblait trop à un morceau de Warning

Olivier : Quoi qu'il en soit, dans les années 80, ça a été enregistré sans clic, c'était 3,4, on y va, ça marche, ce sont des albums cultes que tu adores mais ce n'est pas refaisable aujourd'hui, tu ne peux pas faire comme ça. Si tu organises tout, comme nous avons fait, avec l'ordinateur, à un moment donné, il y a un truc qui ne colle pas, tu ne peux pas reproduire des arythmies, ce n'est pas une critique, ça a le charme de l'époque, on a fait des choix, de dire « ça on ne pourra pas le faire car ça ne marche pas dans les clous ».

UR : Je te remercie pour ta réponse car, moi ça me tracassait un peu !

Olivier : On a fait le maximum pour coller à l'original et, de temps en temps, ce n'était pas faisable

UR : Zouille, je voudrais en venir à ta performance vocale, qui est complètement incroyable. Comment t'es-tu préparé à ces enregistrements ?

Zouille : Je faisais comme Johnny Hallyday : un quart de whisky avant de monter sur scène ! Non, non, non, ça a été une grande souffrance, je souffre d'un petit problème de sinusite, ça crée une espèce de voile au fond de la gorge, ce qui m'empêche d'avoir, maintenant, des notes très pures comme à l'époque. Ceci dit, ça fait partie, maintenant, de mon grain, j'ai été opéré, mais je l'ai toujours. On a fait avec, on a enregistré 10, 20, 30 fois le morceau, on a découpé et puis on y est arrivé. On aura moins de problèmes sur le prochain album car nous avons une méthode de travail, j'ai pris quelques cours.

Olivier : Et puis tu as bouffé du studio !

Zouille : Donc meilleure oreille, meilleur placement vocal, meilleure respiration, c'est du travail

UR : Sur les deux nouveaux titres avez-vous appliqué cette technique ?

Olivier et Zouille : Oui, bien sûr

Olivier : On n'aurait pas pu composer ces nouveaux titres sans s'être approprié l'ancien répertoire

UR : Ces deux titres sont un peu moins épiques, un peu moins alambiqués, et le reste alors ? Parlons-en, la suite c'est bientôt ?

Zouille : C'est l'année prochaine, on a neuf morceaux pour l'instant, les maquettes sont prêtes, c'est monstrueux je n'ai pas peur de le dire, pour moi, c'est l'album le plus abouti de Sortilège qui va sortir, une grosse personnalité, il y a tout : la voix, les chœurs, des soli extraordinaires, des rythmiques de folie, c'est vraiment l'album par excellence. Celui-là, j'en serai très fier.

UR : Et ça, c'est début 2022 ?

Zouille : Probablement automne 2022, il faut faire vivre Phoenix !

UR : Phoenix est super bien accueilli

Zouille : oui, et on va le faire vivre avec la tournée et, après, le nouvel album qui s'appelle APOCALYPSO, tu peux le dire, en automne.

UR : Phoenix sort en vinyle, en digipack, on entend parler d'une box, qu'en est-il ?

Zouille : Oui, je pense qu'il y aura double vinyle, CD, T-shirt, patch, on n’a pas d'échéance là-dessus.

UR : en tout cas, c'est bien dans les tuyaux ?

Zouille : oui oui !

UR : la date de l'Elysée Montmarte a été repoussée en avril 2022, vous avez l'opportunité de jouer à nouveau à Vouziers, tu l'as dit tout à l'heure, il y a une revanche à prendre ?

Zouille : On va remettre les pendules à l'heure, la qualité sera là, c'est pas le même groupe, derrière, ça joue.

UR : Merci à vous, on se donne rendez-vous à Vouziers !

Olivier : Ce sera notre deuxième concert

Zouille : On joue en Hollande au fesival Heavy Metal Maniacs, Vouziers, c'est le 30 octobre, le lendemain de mon anniversaire !!


Le site : https://www.facebook.com/SortilegeWithZouille

Captain Metal & Flo

 


Chronique de l'album Phoenix par ici :


 

 
 
 
 

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