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SIDILARSEN + RAGARAJA
Le 23 novembre
La Maroquinerie, Paris

Impatiente que je suis de revoir les Sidi à Paris, voilà qui est chose faite ! Le quintet toulousain est accompagné ce soir de RÃGÃRAJÃ, un groupe de Metal Alternatif francilien, choisi pour officier en première partie, suite à un concours proposé par SIDILARSEN. Le contexte est posé, les dés sont lancés, la soirée commence dans le calme et en toute intimité, mais seulement les quelques premières minutes…

RÃGÃRAJÃ vient de sortir son premier album « Egosphère » (On en a parlé par-là : http://ultrarock.free.fr/chroniques2019/ragaraja_19.htm) et le groupe semble plus que prêt à le défendre sur la scène de la Maroquinerie. Les gars sont chauds, énervés comme il faut, et envoient dès le départ une volée de riffs et de lignes de chant agressifs et percutants. A partir de là, on sait qu’on va passer une bonne soirée. La salle, qui semblait presque vide au début, s’est maintenant bien remplie. Nous sommes seulement au deuxième morceau, ça promet. Quelques temps plus tard, ça commence à pogoter sévère, le public ne tient plus vraiment en place et ça commence à bouger pas mal, en rythme avec la double-pédale et le charismatique Euryale, qui affronte son auditoire avec une voix puissante et démesurée.
Les guitares électrisent une bonne partie de l’assemblée et il est difficile de sortir indemne de ce concert. On a d’ailleurs un peu de mal à s’extirper du devant de la scène pour laisser la place aux fans qui profiteront du show jusqu’au dernier riff, en pogotant à tout-va. Là où la langue française pourrait en déranger certains, ce n’est pas le cas chez RÃGÃRAJÃ, au contraire, et depuis le début du projet, le groupe revendique haut et fort son origine pure souche et ça fonctionne ! En résumé, un bien beau concert extrêmement brutal, comme on aime !

Une petite pause bière s’impose d’elle-même pour se rafraichir après autant de sport. Une fois les montres réglées à l’heure toulousaine, il est temps d’accueillir SIDILARSEN. La foule est désormais plus dense et il est bien difficile de se frayer un chemin jusque devant la scène pour tenter de capturer quelques clichés. C’était sans compter sur un David fortement motivé pour rendre le concert inoubliable, en annonçant un wall of death dès le premier morceau. J’étais pas prête, mais il s’avère que mes vertèbres vont mieux depuis. En même temps, la guerre dans le pit était clairement déclarée par Viber, dès son entrée sur scène, avec le mot « Bagarre » écrit sur son t-shirt ou encore « Crève » écrit sur celui de David. Le message ne pouvait être on ne peut plus limpide. La setlist est composée en grande partie des titres du dernier (excellent !) album, intitulé « On Va Tous Crever » alternés de plus anciens titres qui font toujours leur petit effet en live : « Comme On Vibre », « La Morale de La Fable », « Back To Basics » et même « Breathe », une reprise de Prodigy, artiste cher au cœur du quintet. Les quinze titres proposés ce soir sont illustrés de divers visuels, projetés en fond de scène, qui ont pour effet de dynamiser et compléter l’ensemble de la prestation et démarquent ainsi SIDILARSEN des nombreux groupes qui officient dans un style musical similaire.
Les textes pertinents, écrits et chantés en français par David et Viber, sonnent toujours aussi bien en live, le tout étant mis en avant par ce style Electro-Metal qu’ils ont préservé depuis 1997. La bonne humeur du combo s’empare peu à peu de la salle. L’auditoire se chauffe de plus en plus jusqu’au moment où il n’est plus possible de rester devant la scène. Trop de chaleur humaine pour mon petit corps qui commence à donner des signes de fatigue. Bonne âme que je suis, je laisse ma place à quelques fans qui se jettent littéralement sur l’occasion.
Les parties rythmiques de Sam et Sylvain, respectivement batteur et bassiste, avec l’appui de Ben à la guitare et aux samplers, font ressortir des structures musicales efficaces et percutantes qui donnent les bases de cette énergie fulgurante dégagée par le groupe.
Sans aucun doute, les cinq musiciens forment une unité puissante et savent imposer, une fois de plus, leur style personnel de Metal Moderne détonnant. Pour illustrer le propos, ils ne manquent pas l’occasion de présenter la chorégraphie qu’on peut voir dans le clip « Zéro Un Zéro ». Je trouve que ça leur correspond très bien et qu’il aurait été dommage de ne pas prévoir ce morceau dans la setlist de ce soir.
Pour clôturer la fin du spectacle, les musiciens s’arrêtent de jouer et, à la demande du chanteur, tous les spectateurs sont amenés à participer sur le titre « Des milliards » qui, repris à l’unisson, donne un aspect bien plus intimiste et impactant que la version CD. Une réussite !

Merci Base Productions pour l’invitation et pour cette bonne soirée riche et intense.

Doro’

Pour découvrir les groupes, les p’tits liens malins :

Rãgãrajã: https://www.facebook.com/RagarajaBand/
Sidilarsen : http://www.sidilarsen.com



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