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T.A.N.K. + MONOLYTH + SERENIUS + NEMOST
Le 2 novembre
Le Gibus Live, Paris

A l’occasion du « Three of A Kind Tour 2019 » et pour festoyer en bonne et due forme pour la dernière date de leur tournée, nous avons retrouvé NEMOST, SERENIUS et MONOLYTH sur les planches du Gibus Live. Une belle affiche, clôturée par un headliner très attendu à Paris, qui a pris la forme de THINK OF A NEW KIND (T.A.N.K. pour les intimes). Retour sur cette soirée 100% métallique, comme on aime !

Les franciliens de NEMOST ont cette lourde tâche d’ouvrir le bal en proposant du Death Metal musclé et énergique, rythmé de touches progressives et atmosphériques. Une douce sensation qui traverse naturellement les entrailles des nombreux spectateurs déjà bien présents dans la salle. Nous retrouvons Arnold au micro, qui envoie des lignes de chant tantôt claires, tantôt criées, s’exploser contre les murs de la salle, accompagné par des musiciens plus que prêts à réveiller les pogoteurs endormis qui se réveillent sans trop de peine quelques instants après le premier morceau. Et c’est parti pour une valse de rythmiques percutantes et endiablées, orchestrées par une batterie qui semble être réglée sur le programme « blast » pour toute la durée du set. NEMOST débute ainsi la soirée en mettant directement les pieds dans le plat, sans préavis aucun, pour notre plus grand plaisir.

C’est au tour de SERENIUS d’électriser la scène. Pour ma part, je les ai vus pour la dernière fois au Kave Festival (Suivez le lien : http://ultrarock.free.fr/onyetait/kave_fest_2019.htm) et j’avais bien kiffé. Aisément reconnaissables avec leurs tenues de scène vertes fluo, ils ont vite fait de motiver les troupes d’afficionados venus nombreux en envoyant du gros son dès le départ. La prestation qui s’offre à nous ce soir est structurée, dynamique et cohérente. Larry, vocaliste et guitariste, équilibre l’ensemble des compositions avec une étonnante habileté. Les gars de SERENIUS sont manifestement bien chauffés pour offrir à leur audience un concert de Death Mélo explosif. Rendez-moi mes vertèbres s’il vous plait. J’en ai encore besoin pour les deux prochaines prestations.

MONOLYTH à Paris, c’est un peu comme s’ils jouaient à la maison. Chacun des musiciens est à l’aise sur scène et arbore sourire et bonne humeur tout au long du concert, entre deux coups de cymbales, trois riffs de basse ou de guitare, ou encore des lignes de chant énervées dignes du genre. Même si j’ai toujours trouvé qu’Amaury manque un peu de technique vocale par moments, ça n’empêche en rien le très bon déroulement de la prestation. D’ailleurs, en parlant de ça, il se passe trop de trucs sur scène : Thybo et Cyril les batteurs respectifs de Nemost et Serenius, ajoutent des parties rythmiques sur le morceau « Insipid And Shallow », un peu comme si les Tambours du Bronx venaient troller Monolyth. Bon ok, ce soir ils ne seraient que deux. Ayez un peu d’imagination, enfin !
Nous avons droit également à un featuring sur le morceau « Reawake » avec Arnold, le chanteur de Nemost, qui vient compléter les lignes de chant d’Amaury avec son chant guttural maitrisé. Ça ferait presque penser à une chorale de métalleux démoniaques, avec des back vocaux gutturaux et des riffs tranchants, envoyés par Julien, soutenus par les féroces lignes de basse de Fafa. Est-ce qu’on parle du guitariste de Serenius qui a été pris en otage pour cette prestation, afin de remplacer Tristan ? On commence à bien connaitre Larry et son professionnalisme, une fois de plus illustré par le fait qu’il a dû apprendre le set entier de MONOLYTH en une semaine à peine. Rien que pour ça, on devrait applaudir des deux clavicules !

Ce soir, on n’a pas vraiment le temps de regarder les heures défiler, c’est bien la preuve qu’on ne s’ennuie pas. Mais c’est pas encore terminé car il reste un groupe à voir. Il s’agit de T.A.N.K., formation menée par un frontman des plus déterminé à en découdre avec son audience. Dès que Raf attrape son micro, on sait très bien comment ça va finir, cette histoire. Pour tous les fans de Mélo Death, moi y compris, c’est une rafale de morceaux furieusement métalliques qu’on se prend dans les dents du début à la fin. L’ensemble du set est très bien exécuté, laissant l’opportunité à Nils Courbaron (Sirenia) de nous présenter des soli guitare dont lui seul a le secret. Cette facilité déconcertante qu’il a d’enchainer les riffs s’intègre avec perfection aux morceaux de T.A.N.K., c’est très énervant ! Ceci étant dit, les spectateurs sont chauds bouillants, et cette idée de chaleur humaine est intensifiée par un chanteur très présent et communiquant avec son public, ce qui donne encore plus envie de rester devant la scène et de profiter du concert jusqu’à la fin.

C’est donc une très belle affiche qu’on a eu le plaisir de savourer ce soir et je pense que les murs du Gibus s’en souviendront encore longtemps.

Merci à Ellie promotion pour l’invitation.

Doro’

Pour découvrir les groupes, les petits liens qui vont bien :
Nemost : http://www.nemost.com
Serenius : https://www.facebook.com/SereniusBand/
Monolyth : https://www.facebook.com/monolyth.fr/
Think of A New Kind : https://www.facebook.com/thinkofanewkind/


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